Qui sommes nous?

Représenter les usagers du TER Poitiers–Limoges pour un meilleur service

Prix du carburant, changement de mode de vie, recherche de rapidité et de confort, difficultés de stationnement à Poitiers... nous sommes de plus en plus nombreux à avoir fait le choix d’emprunter le TER Poitiers-Limoges pour le travail ou les études.

Or, malgré le discours politique sur l’éco-mobilité et les investissements importants réalisés sur la ligne en 2010 (près de 40 M€), la qualité du service se dégrade constamment : horaires réduits et inadaptés, matériels vétustes ou mal dimensionnés, retards et annulations, fermeture des gares et absences d’abris... comme si tout était fait pour nous décourager !

Notre mouvement d'usagers mécontents a été initié suite à l'annonce inacceptable des nouveaux horaires 2013. Après plusieurs mois d'action auprès des élus et de la presse, et devant des premières avancées, jugées cependant insuffisantes, le collectif s'est transformé, en mai 2013, suite à une enquête terrain, en association des usagers du TER Poitiers-Limoges : « Les Usagers POLI »

La vocation essentielle de l’association est de représenter les usagers, actuels ou potentiels, du TER Poitiers-Limoges et de défendre leurs intérêts dans une approche constructive mais exigeante vis-à-vis des décideurs.

Nous ne souhaitons pas prendre position sur le projet LGV Poitiers-Limoges, puisque son avenir est incertain et surtout qu'il ne répond pas aux préoccupations de la majorité des usagers. Cependant, nous sommes prêts à travailler avec tous ceux qui sont favorables au développement du TER.

Considérée comme un interlocuteur légitime, notre association a été conviée par la région Poitou-Charentes à participer au comité de gestion de la ligne.

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Télécharger la plaquette de présentation des Usagers PoLi au format PDF

Quelques témoignages d'usagers

Isabelle: “Là où les anciens horaires m’offraient la flexibilité de débauche, je n’ai plus qu’une
seule possibilité pour rentrer le soir. Si je loupe le train de 18h04, je ne peux plus rentrer chez
moi!

Hervé: “Avant, j’avais la possibilité de prendre le TER au pied de chez moi afin d’assurer
une correspondance pour me rendre à Paris sur la journée. Il est toujours possible de faire
un aller/retour sur Paris dans la journée mais la présence sur le lieu de travail parisien est
considérablement réduite (arrivée 10h30 et départ 15h30)

Olivier: “J’habite près de Lathus (en direction de Limoges). Le TER ne s’arrête presque pas à
cette gare. Je suis alors obligé de prendre le train à la gare du Dorat. D’une part cela m’ajoute
30 minutes de temps de trajet par jour et d’autre part je dois prendre un abonnement mensuel
en région Limousin, abonnement qui est très cher car non subventionné par la région Poitou-
Charentes! (soit 60 euros de plus par mois)

Cyril : “Travaillant sur Paris et usager au départ de Mignaloux-Nouaillé, je n’ai plus aucune
possibilité de le faire pour une journée de travail normale, avec la suppression de l’arrêt à 6h48
à l’aller et du départ de 19h32 au retour. Je connais d’autres personnes concernées.

Anais: "Je suis étudiante dans le centre-ville de Poitiers. Le soir je termine les cours à 17h, ce qui ne fait arriver à la gare à 17h10. Le TER vient tout juste de partir (16h50) et je dois attendre une heure pour avoir le 18h04."

Frédéric: “Je prenais le TER à Mignaloux-Nouaillé l'année dernière. Suite à la mise en place des nouveaux horaires de décembre 2012, cela est maintenant impossible. Je suis contraint de prendre ma voiture pour me rendre en centre-ville de Poitiers. J’ai ajouté 30 minutes de transport par jour, et beaucoup de stress...

Bernard: "Je travaille à Poitiers, y compris le week-end. Cependant, impossible d'utiliser le train le samedi ou le dimanche pour aller travailler, le premier train arrivant à 10h!"

Romain: "Je ne prenais plus le train en 2013 suite à la suppression du train de 8h29 (arrivée Poitiers). J'ai la chance de pouvoir le reprendre depuis le 2 septembre 2013 puisqu'il a été remis en service. Cependant, avec la dégradation inacceptable de septembre 2013, je me pose clairement la question de reprendre ma voiture."